1893
Le vapeur anglais
Crescent Mc Nab fait naufrage sur la chausée de Keller, Ile
d'Ouessant.
1945
Le chalutier armé La
Nantaise qui avait été réquisitionné par la Royal Navy au cours du
conflit, sombre au large de la côte sud-est de l’Angleterre à la suite
d’une collision.
1958
Par temps de brouillard,
le pétrolier allemand Joseph Johann (618 t.) s’échoue dans les
parages des Casquets où le navire se casse en deux, la partie arrière
coulant sur place au point 49.39.420N, 02.24.480W. La partie avant
partie en dérive devra être coulée par la Marine Nationale au point
50.04.17N, 02.11.30W.
La
guerre sur mer
1917
Le trois-mâts français
Cambronne, Capitaine Mathieu, appareilla le 28 Décembre 1916
d'Antofagasta, Chili, à destination de l'Europe. Le 27 Mars 1917 vers 8
heures du matin, alors qu'il se situait au point estimé 20S 28W, il
aperçût un trois-mâts en route inverse sous toute sa voilure. Alors
qu'il était à une distance d'environ 2 milles du Cambronne,
l'inconnu cargua ses voiles et hissa le pavillon de guerre de la Marine
du Kaiser tout en hissant le signal ID (Mettez en panne ou j'ouvre le
feu), appuyé par un coup de canon.
Le Cambronne
venait d'être intercepté par le voilier corsaire allemand See Adler,
Capitaine Comte Felix von Luckner. Ce dernier qui avait à son bord 233
prisonniers avait décidé d'utiliser le navire français pour s'en
débarasser. Au nombre des prisonniers du See Adler se trouvait
déjà l'équipage du trois-mâts français Charles Gounod, Capitaine
Rault qui avait été fait prisonnier le 21 Janvier 1917 à environ 400
milles au Nord de l'Equateur. Le transbordement dura jusqu'au milieu de
l'après-midi puis l'équipe de prise allemande coupa les mâts de
perroquet, jeta à la mer les voiles de rechange et désigna le Captain
J.Muller du voilier anglais Pinmore, pour prendre le commandemant
du Cambronne, au titre de l'officier le plus ancien. Détail
remarquable, le Comte von Luckner avait autrefois navigué sur le
Pinmore alors sous pavillon allemand.
Le 31 Mars, le navire
mouillait en rade de Rio de Janeiro tandis que chaque Capitaine se
rendait à son consulat respectif en compagnie de ses hommes. Quatorze
jours plus tard, le 13 Avril, ses avaries réparées, le Capitaine Mathieu
mettait à la voile sur Nantes avec le pavillon français en poupe. Ses
mésaventures n'étaient pas finies...
Le 8 Juillet, vers 14
heures, alors que le navire est au large de la Bretagne et fait route
sous toutes ses voiles dans une brise variable du sud à l'ouest, il
repère une blancheur suspecte à l'horizon qui n’est autre qu'un U-Boot
ouvrant le feu. Le premier coup de canon tombe à 200 mètres du bord et
il est suivi de deux autres coups à cinq minutes d'intervalle afin
d'obliger le Cambronne à mettre en panne. Le Capitaine Mathieu
s'exécute mais un nouveau projectile toucha le navire, blessant très
grièvement le matelot Cozic ainsi que plusieurs autres, quoique plus
légèrement. L'équipage évacue le navire et embarque dans une baleinière
où il est rejoint par le sous-marin UC 72 de l’Oblt z.S. Ernst
Voigt. L'équipage allemand prend alors à son bord une partie des marins
français, obligeant ensuite la baleinière à rejoindre le Cambronne
avec une équipe de sabordage. Consciensieusement pillé, le voilier est
ensuite sabordé et saute vers 17 heures.
Le sous-marin, après
avoir libéré ses otages, plonge en laissant à la dérive l'embarcation
des marins français. Ce n'est que le 10 Juillet à 6 heures 45 que sera
aperçu le feu de l'île de Sein, au moment où le matelot Cozic décéde de
ses blessures. La baleinière fait terre dans le port de Sein à 11 heures
ce même jour.
1940
Le chalutier armé
anglais Cayton Wyke (373 t.) est attaqué par la dedette allemande
S-36 et coulé d'une torpille au large de Douvres.
1944
La vedette
lance-torpilles MTB463 est perdue après avoir sauté sur une mine
au large de la côte de Normandie. C’est la deuxième vedette perdue de
cette façon en moins d’une semaine.
Le dragueur de mines
Pylades, Lt. Montague Harris, opére devant la plage Sword quand il
est atteint par une torpille tirée depuis un sous-marin de poche
allemand de type Marder. Il est littéralement coupé en deux par
l'explosion qui coute la vie à 1 officier et 10 marins. Vingt et une
unités du type Marder participaient à l'attaque de cette nuit là et ne
parvenaient en dehors de Pylades qu'à endommager le vieux
croiseur polonais Dragon qui sera sabordé comme brise-lames dans
le port artificiel Gooseberry. Aucun des Marder ne devait revenir de
cette expédition. L’épave du Pylades se trouve au point
49º25'36"N, 00º15'04"W
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