1976
Le pétrolier libérien de
127000 tonnes Olympic Bravery, Capt. E. Tsioros, effectue son
premier voyage de Brest à Farsund pour remise à son propriétaire à
l'issue d'une traversée d'essais quand, victime d'une panne de machine
et de sept coupures consécutives de courant, il s'échoue sur les récifs
à environ 1 mille au nord-ouest du phare de Creac’h à Ouessant.
L’équipage est évacué en totalité. Fort heureusement, le navire étant
sur lest, la pollution reste relativement réduite, mais ce sont quand
même 1200 tonnes de pétrole qui se déversent dans la mer. Toute
tentative pour remettre à flot le pétrolier géant restera vaine et il se
brise en deux au matin du 13 Mars durant une tempête atteignant la force
de l’ouragan. Le 17 Mars, un hélicoptère de la Marine qui inspectait les
dégâts causés par la pollution s'écrase, tuant les 4 hommes qui se
trouvaient à bord.
Déclarée potentiellement
perte totale, l'épave est vendue symboliquement 1 franc à un chantier de
démolition marseillais mais en raison des tempêtes hivernales si
fréquentes dans cette région, le travail ne commençera jamais réellement
et au printemps suivant, le pétrolier géant n'était déjà plus qu'un amas
de tôles.
Le navire qui était
assuré pour un montant de 50 millions de dollars allait devenir la plus
coûteuse indemnisation jamais payée à l’époque par des assureurs, ce qui
fit dire à certains que l’accident aurait pu être volontaire mais aucune
preuve en ce sens n’a jamais été apportée.
1977
Le chalutier
Bucentaure (124 t.) est perdu dans la tempête à environ 100 milles
dans le nord-ouest d'Ouessant, entrainant la perte de ses 4 hommes
d’équipage.
1982
Au cours d’une traversée
de Rouen vers Lattaquieh, le cargo grec Ekaterini P. entrait au
port de Brest le 21 Décembre 1980, à la suite d’une avarie de machine et
du rippage de sa cargaison. Le mois suivant, le navire était abandonné
dans le port, à la fois par son équipage et par son armateur. Le 24
Janvier, il est finalement remorqué hors du port et sera coulé le
surlendemain au large de Penmarc’h par la Marine Nationale.
1984
Comme bien souvent, ce mois de Janvier est marqué par les tempêtes dans
la Manche. Le même jour, la violence des éléments sera à l'origine de la
perte de deux navires dont un de fort tonnage.
Le cargo à moteur libérien Radiant Med (2999 t.) qui a appareillé
la veille de Gand pour Pointe-Noire avec un chargement de 4500 tonnes de
farine plus 500 tonnes de maïs, fait route dans du très gros temps.
Alors qu'il se trouve à 13 milles dans le SO de Guernesey, il chavire
sans doute par suite du déplacement de sa cargaison et coule par 49.19N
03.00W. Le bateau de sauvetage de St Peter Port se rend aussitôt sur les
lieux mais il est déjà trop tard pour 16 des 25 hommes présents à bord.
Les neuf rescapés en état d'hypothermie seront hospitalisés à Guernesey.
Au large d’Ouessant le minéralier norvégien de 11503 tonnes Alppi
est en remorque vers un chantier de démolition espagnol mais dans la
tempête, la remorque casse. Poussé par le vent, le navire vient faire
côte dans les parages de l’Ile de Batz où la mer achèvera de le briser.
La
guerre sur mer
1918
Le voilier anglais
Charles (78 tx) est intercepté par le sous-marin U 90, Kplt
Walter Remy et coulé au canon vers le point 49.30N 02.45W. Le voilier
qui était armé d'un canon ayant ouvert le feu contre le sous-marin, son
Capitaine et deux de ses hommes sont fait prisonniers.
Le vapeur norvégien
Elsa (3581 t.), est torpillé et coulé à 5 milles E.SE du port de
Dartmouth par le sous-marin UB 31, Oblt z.S. Thomas Bieber.
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