1861
Le trois-mâts allemand
Ernst Hagemeister, Capt. Hermann, de Constantinople à Falmouth,
est aperçu en perdition au large des Iles Scilly puis n’est plus revu.
On ne retrouvera du navire et de son équipage qu'une bouée de sauvetage
et un coffre de marin contenant des lettres, ce qui permettra
d'identifier le naufrage.
1899
Le vapeur anglais
Garonne (1899 t.), en route de Bordeaux sur Cardiff avec un
chargement de poteaux de mine et de vin, fait naufrage à la côte de
Penfret où il devient une perte matérielle totale.
1989
Sans doute à la suite
d'une erreur de navigation, le cargo à moteur norvégien Valdes
(998 t.), de Bilbao vers Portsmouth avec des conteneurs, s'échoue à 6
heures du matin sur les récifs de la Chaussée de Sein par 48.03N et
04.55W. Il sombre quelques heures plus tard après que ses dix hommes
d'équipage aient été hélitreuillés par un hélicoptère de l'Aéronavale.
La
guerre sur mer
1917
A 9 heures du matin au
large de Saint Malo, le
sous-marin UC 18, Oblt z.S. Wilhelm Kiel stoppe un vapeur d’un
tir de sommation, puis entreprend un tir à couler dans la coque.
L’équipage ayant évacué le navire, le sous-marin s’approche
manifestement dans l'intention de connaître son nom avant qu’il coule.
Il s'agit en fait du bateau piège Lady Olive et par grande
imprudence, le sous-marin vient sans le savoir de se jeter dans la
gueule du loup. Les canonniers anglais dévoilent alors leur artillerie
et ouvrent un feu nourri à une distance de 100 m. sur l'UC 18 qui
coule en quelques minutes au point 49.15N 02.34W avec ses 29 hommes
d'équipage. Toutefois, les dommages subis par le Lady Olive sont
tels qu'il sombre à son tour un peu plus tard, sans perte de vies
humaines, son équipage étant recueilli le lendemain par le torpilleur
français Dunois. Il est difficile de comprendre comment Wilhelm
Kiel qui avait plus d’un an d’expérience a pu se laisser abuser
pareillement alors que le principe du bateau-piège était déjà largement
connu.
Au cours d'une traversée
de Portland, USA (Maine), vers Londres, le vapeur anglais Headley
(4953 t.) est torpillé par le sous-marin U 67, Kplt Hans Nieland,
à 60 milles dans le SW du Cap Lizard et coule au point 49.09N 06.29W.
Venant de Floride et se
dirigeant vers Londres, le grand trois-mâts anglais Centurion
(1828 tx) navigue sous voiles à 15 milles dans le SE du Cap Lizard quand
il est capturé puis sabordé par le sous-marin UC 17, Oblt z.S.
Ralph Wenninger. C’est également sur l’une des mines larguées la veille
devant le port de Dartmouth par ce même sous-marin, que ce jour là se
perd le chalutier armé Picton Castle (245 t.).
A 12 milles dans le 320
de Cayeux sur Somme, le vapeur anglais Brigade (425 t.) est
attaqué par le sous-marin UC 65, Oblt z.S. Otto Steinbrinck, et
coulé au point 50.17N 01.10E. Poursuivant sa route, le sous-marin s’en
prend alors à quatre navires de pêche, le belge Justine Marie (16
tx), les français Violette (36 tx), Saint François(42 tx)
et Saint Louis de Gonzague (53 tx) qui sont tous les quatre
sabordés à une dizaine de milles au large d’Etaples. Mais la journée ne
s’arrête pas là car c’est bientôt le tour du vapeur norvégien Skrim
(727 t.) qui est coulé à 20 milles dans le N.NO du Tréport. Une journée
bien remplie pour l’UC 65 !
1918
Quatre marins trouvent
la mort au cours du torpillage du vapeur anglais Philadelphian
(5165 t.), de New York vers Londres, à 47 milles dans 174 du Cap Lizard
par le sous-marin U 82, Kplt Hans Adam, qui torpille également au
large du Cap Lizard en un point 49.20N 04.57W, le vapeur anglais
Glencarron (5117 t.) de Philadelphie vers Londres.
La goélette française
Commandant Baratier (324 tx) est capturée et coulée au canon par le
sous-marin UB 33, Oblt z.S. Fritz Gregor, à 8 milles dans le S de
Penzance.
Le vapeur anglais
Barrowmore (3832 t.) chargé de minerai de cuivre à destination de
Port Talbot rencontre le sous-marin U 94, Kplt Saalwächter, qui
le torpille à 53 milles au large de Bishop Rock. Le navire sombre
par 49.58N 07.54W entrainant avec lui 25 hommes dont le Capitaine.
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