| 1854 Le 
		vapeur anglais Nile (528 t.), Captain Moppett, appareilla de 
		Liverpool pour Penzance et Londres dans la soirée du 28 Novembre avec 5 
		passagers et 25 hommes d'équipage. Dans la soirée du 30, par gros temps, 
		il est éventré sur le récif des Stones à Godrevy Island au large de St Ives, 
		Cornouailles et sombre peu après en eau profonde. Aucun passager ni 
		membre d’équipage ne survivra au naufrage  1861 Le 2 
		Novembre, au terme de la saison de pêche, le brick français Marie, 
		Capitaine Hébert, avait appareillé de St Pierre et Miquelon à 
		destination de Granville avec 59 personnes à bord, passagers et 
		équipage. Le 30 dans la soirée, par temps de brouillard, il heurtait un 
		récif de l'archipel des Minquiers et coulait à 20 milles de son port 
		d'arrivée. Cinquante et un des occupants du navire devaient périr dans 
		cette catastrophe. La 
		nouvelle du désastre atteignait Granville vers 3 heures de l'après-midi 
		le Dimanche 1er, de la bouche même du Capitaine Hébert qui arrivait de 
		Chausey où il avait débarqué d'un canot le matin même vers 8 heures, en 
		compagnie de son second, 3 hommes d'équipage et 4 passagers. Ces 
		derniers devaient arriver à  Granville dans la soirée. A l'origine, les 
		rescapés étaient au nombre de 9 mais l'un d'eux, un jeune homme de 17 
		ans du nom de Périer et originaire de Granville était décédé avant 
		d'atteindre Chausey. La nouvelle du naufrage se répandait très vite en 
		ville et dans les environs, plongeant dans la plus profonde tristesse 
		toute cette région d'où était originaire la plus grande partie des 
		hommes à bord. Aussitôt, les avisos de la Marine Ariel et Faon 
		allumaient les feux pour faire route vers le lieu du naufrage où la 
		veille à 10 heures du soir, le Capitaine avait laissé derrière lui 50 
		malheureux, certains sur l'épave, d'autres sur des rochers que la marée 
		montante devait inévitablement recouvrir. En dépit de tous les efforts 
		pour appareiller au plus tôt, ce n'est qu'à 3 heures 45 de l'après-midi 
		que ces vapeurs quittaient le port. Ils atteignaient rapidement les 
		Minquiers mais la nuit tombait déjà. On explora néanmoins chaque passage 
		de ce dangereux plateau de récifs, sans succès hélas. Aucun corps ne fut 
		retrouvé ; la mer et les courants avaient déjà tout emporté. Il fallut 
		se résigner à rentrer bredouille sur Chausey qui était atteint vers 22 
		heures. Les recherches reprenaient à marée basse mais ne permettaient de 
		retrouver que quelques épaves, des restes du gréement et une couverture. 
		Les sauveteurs regagnaient Granville à 6 heures du soir le lundi et ne 
		pouvaient que répondre à la population angoissée qu'il n'y avait aucun 
		rescapé. Le 
		Capitaine Hébert était alors emprisonné mais il sera finalement acquitté 
		des accusations d'abandon de son navire après que l'on ait pu apporter 
		la preuve qu'il avait en fait été emporté à la dérive par le courant et 
		n'avait pu regagner son bord. A la suite de cette catastrophe, une 
		balise lumineuse sera mouillée à l'ouest du plateau.  1933      Le  
		vapeur anglais Sellinge (1710 t.), de Port Talbot à Nantes avec du 
		charbon fait naufrage après avoir heurté les 
		récifs de La Banche et sombre par 47.14N  2.30W. 
		
		 La 
		guerre sur mer 1916 Ce 
		jour là, le sous-marin UB 18, Oblt z.S. Claus Lafrenz, en patrouille le 
		long de la côte ouest de la Cornouaille fait des ravages dans le 
		trafic maritime, sabordant ou coulant au canon les navires suivants : 
		Marie Marguerite (135 tx), goélette française sabordée au large de St 
		Ive’s,
		Christabel (175 tx), goélette anglaise sabordée à 10 milles de St Ives 
		vers le point 50.20N 0540W,
		E.L.G. (25 tx), petit cotre de pêche anglais à 25 m. NO de Trevose Head 
		vers le point 50.50N 05.30W, T. & 
		A.C. (23 tx),  petit cotre de pêche anglais à 20 m. N.NO de Trevose 
		Head, Saint Ansbert (270 tx), goélette française à environ 20 milles dans l’O 
		de Trevose Head, Njaal (718 t.), vapeur norvégien à 15 milles au NO de Pendeen 
		et pour finir, Egholm (1348 t.), vapeur danois sabordé à 30 milles dans le 310 de 
		Pendeen vers le point 50.16N 05.48W Le 
		sous-marin UB 19, Oblt z.S. Erich Noodt, avait appareillé de 
		Bruges le 22 Novembre. Dans la matinée du 30, il arrête le voilier 
		anglais Behrend (141 tx) à 35 milles SO de Portland Bill et le 
		saborde. Dans l’après-midi, au large des Iles anglo-normandes, il fait 
		stopper le vapeur Penshurst d'un coup de semonce et s'approche du 
		navire pour lire son nom. Bien que l'équipage de ce dernier soit été en 
		cours d'évacuation, Noodt est méfiant en constatant que le bateau ne 
		porte aucun nom à l'avant et qu’il est peint en gris Navy, aussi il 
		ordonne de plonger. Comme le sous-marin s'immerge, le Penshurst qui est 
		en fait un bateau piège, ouvre le feu à son tour à une distance de 250 
		mètres. Gravement touché, l'UB 19 coule alors au point 49.56N 
		02.45W. Au cours de cette attaque, 8 hommes de l'équipage du sous-marin 
		seront tués et 16 autres dont le Commandant, faits prisonniers. 
		  Le 
		voilier espagnol Gaete (170 tx) est intercepté puis coulé par le 
		sous-marin UB 23, Oblt z.S. Heinz Ziemer, à 10 milles dans le N.NO du 
		feu du Creac'h, Ile d'Ouessant.  Le 
		navire de pêche anglais Concord (42 tx) est attaqué par le sous-marin 
		UB 37, Oblt z.S. Paul Günther, et sabordé à 28 milles dans le 145 de 
		Start Point.. Le 
		vapeur  japonais Nagata Maru (3521 t.) est intercepté et coulé au canon 
		par le sous-marin UB 39, Oblt z.S. Heinrich Küstner, à une dizaine de 
		milles dans le NE d'Ouessant. Trois marins ont été tués au cours de 
		cette action. Vient 
		ensuite le tour du vapeur norvégien Harald (1083 t.), au large de la côte N de 
		Bretagne au point 49.20N 02.39W. Le 
		voilier anglais Heinrich (125 tx) est à 29 milles dans le SE de Start 
		Point quand il est attaqué et sabordé par UB 29 ou UC 19. Ces deux 
		sous-marins n’étant jamais rentrés de leur patrouille, il n’est pas 
		possible d’identifier l’auteur. Le 
		vapeur norvégien Draupner (1126 t.) est coulé à 45 milles de Brest vers 
		le point 48.58N 05.21W par le sous-marin UC 21, Oblt z.S. Reinhold Saltzwedel ainsi 
		que le voilier français Thérèse (165 tx) à 32 milles dans le N17W 
		d’Ouessant.  1917      Le 
		vapeur anglais Molesey (3218 t.), de Sfax en Grande Bretagne avec une 
		cargaison de phosphates, est torpillé et coulé par le sous-marin UB 
		81, Oblt z.S. Reinhold Saltzwedel, à 9 milles dans le 235 du bateau feu 
		de Brighton. Le 
		vapeur anglais Kalibia (4930 t.) en provenance de Norfolk vers Bordeaux 
		avec 660 tonnes d'acier, navigue en convoi à environ 29 milles dans 
		le sud-ouest du Cap Lizard quand il est torpillé par le sous-marin UB 80, Kplt Max Viebeg. Il sombre peu après vers le point 49.33N 05.36W. 
		Vingt cinq marins disparaissent avec le navire mais le Capitaine a survécu. 
		La cargaison a été récupérée en 1953 par la Sorima avec le Scalpay et le 
		Rostro.  Le 
		remorqueur français N°8 (250 t.) remorque l’irlandais Dispatch de 
		Cherbourg à Saint Malo quand il saute sur une mine mouillée par le 
		sous-marin UC 77, Kptlt Reinhardt von Rabenau, à 9 milles O.SO du Cap de 
		la Hague.   |