1875
Le vapeur russe Aksai, Capt. Boltine, de Cardiff à
Odessa avec du charbon fait route dans un épais brouillard quand
à 2 heures du
matin, il
vient se jeter à la côte de White Island, St Martin's, Iles Scilly. Ses
40 hommes d'équipage seront sauvés mais le navire devient une perte
totale. Position 49.59.110N, 06.17.360W
Le brick anglais Catherine Griffiths, Capt. Henry
Jones, fait route sur Rio de Janeiro avec un chargement de charbon quand
dans la nuit et le brouillard, il heurte le récif de Gorregan, Iles
Scilly et sombre. Un seul homme survivra au naufrage.
1903
Le vapeur français Vesper (3458 t.) fait naufrage
dans le brouillard à la pointe de Pern, Ile d'Ouessant, ses 35 hommes
d'équipage ont été secourus par le canot de sauvetage Anaïs.
1918
Le vapeur espagnol Cobetas (2271 t.) a coulé à
environ ½ mille dans l’E de la Pointe des Espagnols en rade de Brest
après avoir été en collision avec un autre navire. Position
48°20′35,7439″N, 04°31′16,4569″W (wgs84)
1962
Le chalutier dieppois Jeanne Gougy, au terme d'une
quinzaine de pêche en mer d'Irlande, prenait le chemin du retour avec
ses 18 hommes d'équipage. Le temps était comme souvent à cette saison,
particulièrement difficile, avec des grains qui réduisaient la
visibilité à pratiquement rien. A 5 heures 15 le samedi matin, dans un
grain d'une grande violence, l'équipage ne voyait pas les brisants
devant sa route et le chalutier se fracassait sur les récifs d'Armoured
Knight, juste au pied des falaises du cap Land's End. Sur la passerelle,
le Capitaine, un mécanicien et le radio étaient immédiatement emportés
par la mer. Aucun d'entre eux ne devait être retrouvé.Une heure durant,
le chalutier restait immobilisé sur le récif tandis que le reste de
l'équipage mettait à feu des fusées de détresse. Mais à 6 heures 15, le
navire était frappé par une vague énorme qui le renversa sur bâbord et
le laissa presque totalement submergé. Le signal de détresse ayant été
aperçu par les garde-côtes de St. Just et de Sennen, les secours
s'organisaient. Des fusées lance-amarres étaient alors tirées en
direction de l'épave mais elles tombaient toutes hors de portée des
naufragés que d'ailleurs on ne voyait plus. Au lever du jour, le canot
de sauvetage de Sennen parvenait à s'approcher mais ne pouvait rien
tenter en raison de l'état de la mer. On pensait alors que tout
l'équipage avait péri. Pourtant, à midi, une touriste qui se tenait sur
la falaise au milieu des curieux, apercevait une main qui s'agitait par
l'un des hublots de la passerelle. De nouvelles amarres furent alors
tirées, le naufragé parvenant enfin à se saisir de l'une d'elles. Quatre
hommes apparurent alors sur la plage avant et s'aidant de l'amarre,
parvenaient à se haler jusqu'au canot de sauvetage qui les récupérait.
Un hélicoptère de la RAF venait alors survoler l'épave,
permettant au Flt. Sergeant E.Smith de se laisser descendre jusqu'au
navire où il réussissait à récupérer l'homme épuisé qui avait
précédemment signalé sa présence dans la passerelle. Le sous-officier
retournait ensuite sur l'épave pour s'assurer qu'il n'y avait plus
personne à bord et retrouvait alors un homme à bout de forces dans
l'escalier d'accès à la passerelle. Cet homme devait être le dernier
survivant, portant le nombre total de rescapés à 6.
La
guerre sur mer
1917
Le vapeur anglais Farraline (1226 t.) de Bordeaux
à Cardiff, est torpillé à 15 milles au large d'Ouessant par le
sous-marin UC 69, Oblt z.S. Hugo Thielmann et sombre au point
48.41N 04.51W. Un homme perd la vie au cours de cette action.
Le vapeur anglais Cape Finisterre (4380 t.) en
provenance de New York avec un chargement d'acier est pratiquement en
vue de Falmouth son port de destination quand il est torpillé par le
sous-marin UC 17, Oblt z.S. Ulrich Pilzecker. Il sombre très
rapidement à 1 mille dans le S.SE de la bouée des Manacles faisant 35
victimes dont son Capitaine.
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