1856
Le paquebot à voiles
anglais Josephine Willis, Capt. Canney, appareilla de
Londres à destination d'Auckland, Nouvelle-Zélande, le vendredi 1
Février 1856 avec 110 personnes à bord se décomposant comme suit : 10
passagers de 1e classe, 60 passagers d'entrepont et 40 hommes
d'équipage. Le navire était affrêté par Mess. Willis & Co. pour
effectuer cette ligne que la compagnie exploitait à raison d'une
traversée par mois.
Dans la nuit du 3
février, durant le quart du Second Capitaine, Mr Clayton, le
Josephine Willis navigue à 7 noeuds bâbord amures, à environ 9
milles dans l'ouest-sud ouest de Folkestone quand on remarque un vapeur
qui se rapproche. Le paquebot abat sur tribord mais le vapeur qui
s'avére être le français Mangeron, Capt. Bouchier, n'évolue pas
assez tôt et entre en collision avec le paquebot qu'il heurte par
tribord, en arrière du mât de misaine avec une grande violence.
Le Capt. Canney qui était
dans sa cabine se précipite sur la dunette pour constater que son navire
sombre. Dans la confusion du début, les canots sont mis à la mer à
moitié vides tandis que d’autres passagers sont dirigés vers des cages à
poules ainsi que d'autres objets susceptibles de flotter. Au bout d'une
dizaine de minutes, le Mangeron se dégage par l'arrière,
laissant ainsi accès à la mer qui s'engouffre dans la coque du paquebot,
lequel ne tarde pas à chavirer jusqu'à demeurer couché sur le flanc.
La catastrophe fera 60
victimes dont 57 sont des passagers. Le Capt. Canney disparit avec son
navire pendant que le Mangeron recueille 26 naufragés dans des
canots. Autre aspect désolant dans cette catastrophe, certaines
embarcations de sauvetage n'étaient même pas pourvues de nable.
1889
Désemparé dans une très
grosse tempête, le
vapeur français Vendée (644 t.), Capitaine Ertaud, fait naufrage
dans la nuit à la côte de Santec près de l'Ile de Batz. Aucun des 25
hommes de son équipage n'a survécu. Au cours de cette même nuit, un
brick de Nantes monté par 6 hommes d'équipage, allant de Bayonne à
Newcastle avec des poteaux de mine se perd également corps et biens à la
côte N de Batz. Les jours suivants, la mer rejette une partie des
cadavres à la côte.
1972
Le chalutier français
Graziella sombre au point 49.39N 05.38W à la suite d’une voie d’eau.
La
guerre sur mer
1917
Le vapeur US
Housatonic (3143 t.) est intercepté par le sous-marin U 53,
Kplt Hans Rose à 20 milles dans le S du feu de Bishop Rock, Iles Scilly
et coulé d'abord au moyen de charges de sabordage puis d'une torpille en
coup de grâce vers le point
49.35N
06.08W.
Equipage sauvé en totalité.
Poursuivant sa
patrouille, le sous-marin UB-18, Oblt z.S. Claus Lafrenz, opère
au large de la côte N de la Bretagne. Après avoir coulé la goélette
français Goéland (305 tx) à 6 milles au large des Triagoz, il
coule ensuite les voiliers Sainte Marie (60tx) et Confiante
(85 tx) à respectivement 12 et 16 milles dans le N de Batz et enfin le
vapeur danois Lars Kruse (1460 t.) qui est torpillé à 20 milles
dans le N d'Ouessant.
Une mine larguée par le sous-marin UC 1, Oblt z.S. Hugo Thielmann
est fatale au grand vapeur anglais Port Nicholson (10604 t.) dont
le long voyage depuis l'Australie touchait à sa fin alors que sortant du
Pas de Calais, il n'était plus qu'à quelques heures de Londres. Quille
fracturée, il sombre par 51.02N 01.58E, provoquant la mort de deux de
ses marins.
1918
Au large de la côte N de Cornouailles, à environ 5 milles dans l’ouest
du feu de Godrevy, vers le point
50.14N
05.32W,
une torpille de l’U 46, Kplt Leo Hillebrandt, envoie par le fond
le vapeur français Lutèce (1346 t.) de Swansea à Rouen avec du
charbon.
Le vapeur anglais Lofoten (942 t.), en route de la Clyde vers Le
Havre est torpillé vers minuit par le sous-marin UB 38, Oblt z.S.
Gunther Bachmann et coule à environ 7 milles dans le 124 de Start Point
vers le point
50.11N
03.29W.
Dix sept hommes sont perdus avec le navire.
Le vapeur anglais
Holmtown (598 t.) est porté manquant lors d'une traversée sur lest
de Rouen à Penarth. On découvrira après la guerre qu'il a en fait été
victime du sous-marin UB 59, Oblt z.S. Erwin Wassner.
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