1863
Le
trois-mâts carré anglais Factory Girl, Capt. Thomas Tallistire,
fait route de Swansea pour Valparaiso avec du charbon quand à l’ouest
des Iles Scilly dans une forte tempête de noroît, sa cargaison rippe
provoquant une dangereuse gite. Pour alléger le navire, l'équipage coupe
alors le mât de misaine mais en tombant il emporte le grand mât
désemparant le navire. Le Capitaine ordonne alors d’abandonner en partie
le navire et c’est ainsi qu’à bord d’un canot, le Second, la femme du
Capitaine, son enfant et six hommes seront sauvés par le brick
Albatros. L'intention du Capitaine de l’Albatros était de
retourner vers le trois-mâts désemparé afin de sauver le Capitaine et
les hommes qui se trouvaient encore à bord mais avant qu'il soit à
portée, le Factory Girl coulait, noyant ses derniers occupants.
1867
Le
brick français Georges a été jeté par la tempête dans l'anse de
la Torche, Finistère. Huit hommes sur un équipage de 11 ont été noyés
dans ce naufrage.
1868
La
goélette française Ange Mathilde a été perdue par fortune de mer
en baie d'Audierne.
1920
Le
vapeur allemand Hathor (7060 t.), Capt. Sievers, avait passé 5
ans interné dans un port chilien pour cause de guerre où il n'avait
guère reçu d'entretien. Ayant été libéré, il prend la mer avec un
chargement de nitrate pour Hambourg mais tombe en panne au large des
Açores. Pris en remorque par deux remorqueurs, il est ramené vers
l'Europe quand au large des Iles Scilly, la remorque casse et les
remorqueurs ne peuvent empêcher le navire d'aller se briser sur les
récifs de Leguthus Rocks à St. Agnes. Les 24 hommes d'équipage seront
sauvés dans des conditions particulièrement difficiles par le canot de
St.Mary's au milieu de vagues hautes de dix mètres.
La
guerre sur mer
1916
Le
vapeur norvégien Skjoldulf (502 t.) est capturé à 26 milles de
Longships par le sous-marin UB 18, Oblt z.S. Claus Lafrenz et
coulé vers le point 49.38N 05.49W.
Le
vapeur norvégien Hitteroy (1985 t.) est sabordé par le sous-marin
UB 29, Oblt z.S. Erich Platsch, à 26 milles O.SO de Bishop Rock
vers le point 49.42N 07.04W
Le
pétrolier anglais Palacine (3286 t.) est intercepté par le
sous-marin UB 39, Oblt z.S. Heinrich Küstner à 18 milles E.NE
d'Ouessant au cours d'une traversée de New York vers Le Havre avec du
pétrole. Il est alors sabordé à l'aide d'explosifs et coule au point
48.40N 04.43W
Le
sous-marin UC 21, Oblt z.S. Reinhold Saltzwedel opére dans les
parages d’Ouessant où il commence par capturer le vapeur grec
Demetrios Inglessis (2088 t.) qu’il coule dans le NO de l’île vers
le point 48.12N 05.32W. Poursuivant sa route, il attaque ensuite le
vapeur espagnol Uribitarte (1756 t.) qu’il coule à une quinzaine
de milles dans le nord-ouest puis achève sa journée en sabordant la
goélette française Robinson (186 tx) dans le même secteur .
1917
Le
sous-marin UB 81, Oblt z.S. Reinhold Saltzwedel, avait appareillé
de Zeebrugge le 28 Novembre pour sa première patrouille de guerre. Il
avait réussi un passage sans encombres du Pas de Calais puis il avait
torpillé le vapeur Molesey le 30 novembre au large de Brighton et se
trouvait à présent dans le SE de Dunnose Head, Ile de Wight, quand il
fut contraint de plonger. C’est à ce moment là qu’il heurtait une mine
par l'arrière et devait se poser sur le fond par environ 25 mètres pour
faire le point sur les avaries. La principale voie d'eau fut colmatée
mais l’eau continuait à se répandre par de nombreuses fissures dans le
compartiment arrière qu’il fallut isoler, l’équipage se réfugiant alors
dans les compartiments centraux et avant. Dans l’impossibilité de
chasser aux ballasts arrière, Saltzwedel et son chef Mécanicien
décidaient alors de chasser les ballasts avant pour amener la proue en
surface, espérant de la sorte pouvoir évacuer par un panneau de pont à
défaut du kiosque. Ceci fut fait mais on parvint seulement à faire
émerger l’étrave de plus d’un mètre sous un angle de 50 degrés tandis
que l'arrière était toujours posé sur le fond. A présent, la nuit était
tombée et sept hommes avaient réussi à s'extirper de l'épave par un tube
lance-torpilles dont la porte affleurait à 50 cm aU dessus de la surface
puis de là, tiraient des fusées de détresse. Six heures plus tard, le
patrouilleur P32 qui avait été envoyé sur place pour investiguer
la cause de ces fusées apparaissait sur les lieux. Malheureusement, le
Commandant du patrouilleur ignorant de la situation exacte du sous-marin
heurtait violemment sa proue en s'approchant. L'eau déplacée par ce
mouvement passait alors par-dessus l’étrave du sous-marin et
s'engouffrait par le tube lance torpilles ouvert, le faisant couler
définitivement cette fois avec les 29 hommes restés à son bord. Six des
sept rescapés furent repêchés vivants et faits prisonniers. Aucune
tentative ne fut faite pour relever l'épave qui se trouve toujours au
point 50 29.37N, 00 58.20W dans une patrouille éternelle conduite par
son équipage de fantômes. Pour cette raison, l’épave est classée
sépulture de guerre et est interdite à la plongée.
Une
mine mouillée par le sous-marin UC 17, Oblt z.S. Ulrich
Pilzecker, est à l'origine de la perte du vapeur anglais Kintuck
(4639 t.) qui sombre à 8 milles dans le 332 du feu de Godrevy, St Ives
faisant une victime parmi son équipage.
1944
Alors qu’il était en remorque dans une mer grosse, le chalutier armé
Northcoates (277 t), est victime d’une voie d’eau et sombre à
quelques milles dans le SE de Selsey Bill.
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